Bien que touché à la tête, ses jours ne sont pas en danger. Allusion au président comorien, Azali Assoumani, a été victime d’une attaque à l’arme blanche vendredi 13 septembre dans l’après-midi dans la localité de Salimani, située à proximité de Moroni.
Selon un communiqué du gouvernement publié en début de soirée, le président a pu regagner le palais présidentiel de Beit-Salam, après avoir été dans un premier temps pris en charge dans une structure militaire à Moroni.
Selon des informations recueillies à Salimani, lieu de l’attaque et localité d’origine de l’assaillant, c’est le gendre du grand mufti de la République qui est intervenu pour maîtriser l’agresseur, limitant ainsi la portée de l’attaque.
Cet homme a également été blessé.
Le jeune assaillant, âgé d’une vingtaine d’années, est désormais entre les mains des forces de sécurité.
Selon une source proche du pouvoir, l’agresseur présumé d’Azali Assoumani serait un gendarme recruté en 2022.
Du côté de l’opposition, le parti Ridja a réagi dans un communiqué. Il dénonce un climat de violence qui « a atteint un niveau alarmant et inhabituel aux Comores », et estime que cet incident illustre le « désarroi social et psychologique d’une population laissée en déshérence ».