Au cours d’une journée sous tension, renseigne RFI, Azali Assoumani a célébré son 2è anniversaire à la tête du pays, mercredi 26 mai. Un nouveau président aurait dû être investi ce jour, mais Assoumani a pu se présenter à sa propre succession et été réélu, en 2019, suite à un changement dans la Constitution intervenu en 2018.
Le chef de l’État a dressé un bilan de ces deux dernières années, évoquant notamment la construction d’infrastructures ou encore la lutte anti-Covid.
Il a tendu la main au Front commun de l’opposition pour la préparation des échéances électorales de 2024.
Une opposition dont il a également moqué les nombreuses doléances déposées auprès de l’ONU et de l’Union Africaine.
Au même moment, du côté des opposants, un rassemblement au cœur de la capitale a été rapidement interrompu par des tirs de dispersion des forces de l’ordre.
Ils se sont alors déplacés dans une ville voisine, afin de tenir un discours pour rappeler qu’Azali Assoumani occupait désormais illégalement ses fonctions.
Il s’agissait pour eux « de tenir une action symbolique qui marque le début de la résistance ».
En marge de ces actions, un gendarme a été poignardé lors d’une vague d’arrestations.