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Congo : 37 condamnés à mort pour tentative de coup d’État

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Un tribunal militaire de Kinshasa a condamné vendredi 13 septembre dernier 37 personnes, dont trois américains, à la peine de mort pour leur implication dans une tentative de coup d’État. Les accusés, en majorité congolais mais également britanniques, belges et canadiens, ont été reconnus coupables de tentative de coup d’État, de terrorisme et d’association de malfaiteurs. Quatorze personnes ont été acquittées à l’issue du procès, ouvert en juin dernier.

Le verdict a été prononcé par le juge président, le major Freddy Ehuma, lors d’une audience militaire en plein air, retransmise en direct à la télévision. Les trois Américains, vêtus de tenues de prison bleu et jaune et assis sur des chaises en plastique, ont reçu la sentence avec une apparente stoïcité, tandis qu’un traducteur leur expliquait le jugement.

La tentative de coup d’État, orchestrée en mai par Christian Malanga, une figure peu connue de l’opposition, visait le palais présidentiel ainsi qu’un proche allié du président Félix Tshisekedi. Malanga a été abattu alors qu’il résistait à son arrestation après avoir diffusé l’attaque en direct sur les réseaux sociaux, selon l’armée congolaise.

Parmi les condamnés se trouve Marcel Malanga, le fils de Christian Malanga, âgé de 21 ans et citoyen américain, ainsi que deux autres Américains. Sa mère, Brittney Sawyer, a affirmé que son fils était innocent et qu’il suivait simplement son père, qui se prétendait président d’un gouvernement en exil.

Les autres Américains condamnés sont Tyler Thompson Jr., 21 ans, qui s’était rendu en Afrique depuis l’Utah avec le jeune Malanga sous le prétexte de vacances, et Benjamin Reuben Zalman-Polun, 36 ans, qui aurait connu Christian Malanga via une société d’exploitation aurifère.

Le Congo a rétabli la peine de mort début 2024, mettant fin à un moratoire de plus de vingt ans, dans un contexte de lutte accrue contre la violence et les attaques des militants.

Le code pénal congolais permet au président de choisir la méthode d’exécution, les exécutions passées ayant souvent été effectuées par peloton d’exécution.




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