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Congo : Jean-Marie Mokoko, le général qui tient tête à la justice

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Qui est finalement Jean-Marie Mokoko, ce général congolais qui tient tête à la justice ? La question mérite d’être posée. Convoquée en cours de semaine dernière dans le cadre d’une affaire de menace à la sécurité de l’Etat, il a boudé la rencontre. Et pourtant, il est incarcéré dans cette affaire. « Répondant à une demande de m’interroger à nouveau, j’ai le regret de vous informer que je n’entends plus prendre part à la procédure en justice dirigée contre moi », écrit-il dans une lettre manuscrite circulant sur les réseaux sociaux.

Depuis fort longtemps, il est traqué de tout côté par le pouvoir en place. Il est par ailleurs accusé de vouloir déstabiliser le gouvernement actuel. On parle d’une affaire d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Mais l’ex-chef de l’armée congolaise  ne compte pas se laisser intimider.

 

Immunité juridictionnelle

Pour ne pas se présenter à la justice, le général  avance notamment l’immunité juridictionnelle qui le protège et le hisse au rang de  « grand-officier dans l’ordre du mérite congolais».  Pour cela, personne ne peut se permettre de vouloir le malmener dans aucune affaire que ce soit.

 

Candidat perdant à la présidentielle de 2016

A la tête de l’armée congolaise, M. Mokoko a servi de 1978 et 1993 comme Chef d’État-major. Par après, il s’est lancé dans la course aux élections. En 2016, il a perdu face au président actuel Denis Sassou Nguesso. Le  général Mokoko a été aussi représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine(UA) en Centrafrique et conseiller de Denis Sassou Nguesso pour les questions de sécurité.

Par après, il n’a plus eu le sommeil doux car suivi de près et convoqué plus souvent. En 2014 déjà, le procureur de la République du Congo  Brazzaville a ordonné son arrestation «immédiate ».

A noter que ce n’est pas la première fois que le général refuse de se présenter à des convocations. Au cours de l’année 2016, il a ignoré une venant de la Direction générale de la surveillance du territoire.

 




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