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Depuis la récente sortie d’un audit diligenté par le ministère des Finances du Congo, rien ne va d’avantage dans la compagnie aérienne ECAIR. Au micro d’une radio internationale, la directrice générale Fatima Beyina Moussa (photo) rejette catégoriquement toute idée de démission.
L’audit a relevé plusieurs anomalies dans la gestion de la compagnie. À savoir, de nombreuses ‘‘dépenses non justifiées, des charges d’exploitation inutiles’‘.
Un mouvement citoyen, dénommé Ras-le-bol, a organisé la semaine dernière un sit-in pour exiger le départ de Mme Moussa. Celle-ci assure au micro de RFI ‘’, ce sont des personnes que je ne connais pas, qui ne sont pas des employés d’Ecair’‘.
Selon la directrice générale d’ECAIR, les auditeurs ont travaillé « à charge » puisque chaque année le cabinet d’audit Ernst & Young, certifiait les comptes de l’entreprise. Une certification qui n’aurait pas eu lieu s’il y avait des défaillances.
Depuis le 10 octobre 2016, les employés d’ECAIR ne perçoivent plus de salaires, les avions sont cloués au sol.
Si la compagnie a fait faillite, c’est sans doute par ‘‘faute de financements suffisants’‘, estime la directrice générale. Alors, elle a affirmé qu’un partenariat technique et sur la formation a été signé avec la Compagnie Ethiopian Airlines pour ‘‘réveiller’‘ ECAIR qui a été lancé en 2011 avec la somme de 500 millions d’euros, de l’argent public.
Source: Africanews
