Le président congolais Denis Sassou a prononcé ce mercredi 23 décembre son traditionnel message sur l’état de la nation, devant le Parlement réuni en congrès. Il a dépeint une situation économique difficile, mais qui n’empêche pas d’organiser la prochaine élection présidentielle au plus tard le 21 mars conformément aux délais constitutionnels.
Dans une salle du Palais des congrès, dans le respect de la distanciation physique, le chef de l’Etat a, pendant une heure, décrit une économie plombée par la baisse des cours du pétrole. Une économie qui n’a toujours pas gagné le pari de la diversification.
« Les recettes principales (du pays) sont passées de 4.152 milliards de FCFA en 2014 à 1.469 milliards de FCFA à fin décembre 2020, soit une baisse de 65% », a déclaré Denis Sassou Nguesso.
Malgré cette situation économique peu reluisante, le dirigeant congolais tient à respecter les délais constitutionnels concernant l’organisation de la présidentielle de 2021.
« Nos difficultés de l’heure ne peuvent pas nous amener à emprunter des chemins hasardeux et dangereux de l’anti-constitutionnalité. La prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu au plus tard le 21 mars 2021 », a-t-il annoncé.
De nombreuses voix de l’opposition se sont levées ces derniers temps pour appeler au report de ce scrutin affirmant que les conditions d’une élection crédible sont loin d’être réunies.
Avec RFI