Africa Top Success Ils font l'Afrique
Le premier semestre des nouvelles années est souvent réservé au bilan annuel du précédent exercice. Marchés financiers obligeant, l’action s’impose aux grands groupes d’entreprises. Ainsi, après le groupe panafricain Ecobank, c’est au tour de la banque d’origine burkinabé, Coris Bank International de publier les chiffres de son année 2017. Il ressort de son rapport que son total bilan s’est élevé au-delà des 1 000 milliards de FCFA.
Dans un document rendu public par le deuxième groupe bancaire burkinabè et disséqué par le journal économique Financial Afrik, au terme de l’année 2017, Coris Bank International a engrangé 19,6 milliards de FCFA de bénéfices nets, soit 31,5 millions de dollars.
La banque aux cauris a ainsi enregistré une progression de 19% entre 2016 et 2017. Ces performances, d’après Financial Afrik, sont, à mettre au crédit de l’activité organique de l’institution bancaire, comme l’encours crédit qui a bondi de 31% à 542 milliards de FCFA.
Le magazine financier indique aussi que les dépôts et les indicateurs de la confiance du marché se sont établis à 620,5 milliards de FCFA en 2017 contre 419,6 en 2016, pour une croissance de 48%. La banque que préside drissa Nassa a vu son total bilan franchir la barre symbolique des 1 000 milliards de F CFA en s’établissant exactement à 1 132 milliards contre 885 milliards en 2016.
Cette « bonne santé financière » tirerait son explication de son expansion progressive dans l’espace UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest-Africain). Fondée en 2008 sur les cendres de la Financière du Burkina, Coris Bank a progressivement déroulé sa stratégie de croissance en Afrique de l’Ouest. Elle a misé sur la facilitation de l’accès des petites et moyennes entreprises aux financements.
Dans un récent rapport, l’agence de notation Wara a souligné le caractère innovation de Coris Bank. En effet, l’institution financière a mis l’accent sur la proximité avec ses clients à travers notamment son « agence mobile » déployée à travers Burkina-Faso. Elle a aussi fait ses premiers pas sur le marché de la finance islamique tout récemment. Wara a aussi relevé la bonne maîtrise des risques du groupe bancaire.
Ses créances en souffrance brutes représentent 4,54% de son portefeuille, et elles sont couvertes par des provisions à hauteur de 89,24% fin 2016 (contre 70% en 2011).
