L’étau se resserre autour de Laurent Gbagbo. Son retour en Côte-d’Ivoire de plus en plus compliqué que jamais. Alors en attente de son passeport pour un retour au bercail, Gbagbo a reçu ce lundi, son casier judiciaire dans lequel est indiquée une nouvelle condamnation en son encontre qui serait intervenue en octobre 2019.
Ce lundi, Habiba Touré, avocate personnelle de Laurent Gbagbo a annoncé qu’un casier judiciaire tacheté de condamnation a été remis à Michel Gbagbo, fils de l’ancien président.
« En effet, il a été remis un casier judiciaire à Michel Gbagbo qui, à notre fort étonnement, présente une condamnation qui serait intervenue le 29 octobre 2019 à l’encontre du Président Gbagbo, et pour laquelle il n’a pourtant reçu ni convocation, ni décision judiciaire », a écrit l’avocate du fondateur de FPI dans une déclaration transmise à KOACI.
« A l’examen de ce casier judiciaire, il apparaît que ce document a été établi, au lendemain du Conseil des Ministres, c’est à dire le 30 juillet 2020, soit 2 jours après la demande de passeport ordinaire introduite par le Président Gbagbo, et cela dans la précipitation tant il est truffé d’erreurs », poursuit la note.
La défense a indiqué que jamais le candidat à la présidentielle ‘n’a pensé qu’une simple demande de passeport, document auquel tout citoyen ivoirien a droit, aurait entraîné autant de réactions incompréhensibles et infondées, de la part des autorités ivoiriennes, et ce par l’intermédiaire de la CEI et des autorités judiciaires’.
« Cependant, quels que soient les désagréments qu’on lui cause, le Président Gbagbo entend rentrer chez lui, et se veut rassurant. Le Président Gbagbo tient à rappeler aux autorités ivoiriennes que son retour en Côte d’Ivoire, et l’exercice démocratique de son droit de vote s’inscrivent dans un esprit de réconciliation qui ne devrait pas les inquiéter. » a conclu l’avocate.