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Nombre d’autorités politiques ivoiriennes se plaignent d’être mises sur écoute téléphonique pour des raisons qui demeurent inconnues. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, après sa démission, a confirmé ces faits.
« La politique n’a rien à voir avec le lien de parenté et de fraternité. Parce que parmi vous ici je suis sûr il y a certains qui sont RHDP, d’autres sont FPI, d’autres sont PDCI », a déclaré Guillaume Soro rapporté par Ivoirsoir.
Et de poursuivre: « Militer dans un parti, chacun est libre. Donc, on ne devrait pas vous maltraiter à cause de moi, ça aussi c’est pourquoi je fais attention. Parce qu’il y a des cadres quand ils vont venir ici… Ou bien ils vont m’appeler maintenant. Comme on écoute les téléphones de tout le monde, (on risque de dire) ah, lui-là il a parlé à Guillaume Soro renvoyez-le. Ah, lui-là il l’a appelé, renvoyez-le ».
La question qu’il y a lieu de répondre désormais, c’est de savoir qui a autorisé ces écoutes ? Ensuite, il y a lieu de se demander ces écoutes sont illégales ou simplement elles ont pour objectif la sécurité nationale ou la prévention du terrorisme et de la criminalité organisée ?
