Lors du Conseil des ministres du mercredi 20 novembre 2024, le gouvernement ivoirien a adopté un décret imposant une autorisation préalable pour l’exportation de produits liés au coton et à l’anacarde.
Cette mesure concerne la fibre et la graine de coton, ainsi que leurs sous-produits, de même que les noix brutes de cajou, les amandes de cajou et leurs dérivés. L’autorisation sera délivrée par le Conseil du coton et de l’anacarde, a précisé le communiqué officiel.
Selon Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, cette décision vise à encourager la transformation locale de ces produits agricoles stratégiques. En réduisant les exportations de matières premières, le gouvernement entend promouvoir le développement des industries locales, générant ainsi de la valeur ajoutée et des emplois.
Cette réglementation ambitionne également d’assurer une meilleure traçabilité des produits, de maîtriser les flux d’exportation et de renforcer le soutien aux acteurs locaux de la transformation. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale visant à dynamiser l’économie nationale et à maximiser les retombées économiques des ressources agricoles du pays.