Entre le 24 et le 30 novembre, la direction des établissements privés et professions sanitaires (DEPPS) a mené une campagne de contrôle intensif dans les régions du Gbôklê et des Grands Ponts, aboutissant à la fermeture de 114 établissements sanitaires clandestins. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale « Zéro clinique illégale d’ici 2025 ».
Des irrégularités inquiétantes
Les inspections ont mis en lumière de graves manquements dans ces structures, notamment l’absence d’autorisation d’exercice, des conditions d’hygiène déplorables et un déficit criant de personnel qualifié. Ces carences exposent les patients à des risques sanitaires majeurs et ternissent l’image du secteur de la santé privée en Côte d’Ivoire.
Dans la région de Dabou, la situation est particulièrement préoccupante : 90 % des établissements contrôlés ont été jugés non conformes et immédiatement fermés.
Une réponse ferme des autorités
Face à l’ampleur de ce phénomène, les autorités sanitaires intensifient les contrôles et multiplient les opérations de fermeture. Leur priorité est de protéger les patients et de restaurer la confiance dans le système de santé ivoirien. Cette campagne marque une étape clé dans la lutte contre les pratiques illégales et vise à assurer un accès sécurisé à des soins de qualité pour tous.