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Vertement critiqué sur les réseaux sociaux suite à ses apparitions dans les rangs d’Unir (parti au pouvoir), l’humoriste togolais Gogoligo se fait de plus en plus rare ces derniers temps.
Dans une interview accordée au magazine Amina, l’ex membre du groupe Gbadagog se prononce la crise socio-politique que traverse le Togo depuis le 19 août dernier.
Interrogé sur la place à accorder au dialogue au Togo, Mawulikplimi Komivi N’Tsuley alias Gogoligo a estimé que l’intérêt de la Nation doit prévaloir sur les divergences politiques.
« Si le pays est calme, les artistes peuvent travailler et tout le monde peut faire son boulot tranquillement. Nos mamans peuvent aller au marché, les taximens circulent et tous les fonctionnaires peuvent travailler pour le pays », a-t-il déclaré.
Prônant la paix et la non-violence, l’humoriste a convié la classe politique togolaise à l’ouverture d’un dialogue au plus vite pour une sortie de crise honorable.
« Tout le monde est bien au courant de ce qui se passe, tout le monde veut la paix et certains, même souhaitent l’alternance, mais cela doit se faire dans la paix et le dialogue, pas dans la violence. La classe politique doit s’assoir pour parler et trouver un consensus. » a-t-il suggéré avant de déclarer que « toutes les vies humaines perdues sont une vraie tragédie pour le pays, qu’elles soient du côté de la population ou des forces de l’ordre. ».
Insistant sur la nécessité de parvenir à un consensus, Gogoligo a estimé que l’unique voie à suivre est celle de « la loi ». « Le président de la République a été élu démocratiquement. Il faut faire les choses conformément à la loi qui régit la République. » a-t-il laissé entendre.
Selon lui, il faut mener les réformes jusqu’au bout et aller au référendum.
« Les hommes politiques – qu’ils soient du pouvoir comme de l’opposition – doivent s’entendre pour l’amour qu’ils ont pour leur pays. Ils doivent laisser leurs appartenances politiques de côté et penser d’abord à la Nation, car le Togo aime tous ses enfants », a-t-il affirmé.
