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Crise au Togo : voici l’erreur capitale commise par Tikpi Atchadam, Mohamed Djabakaté établit son analyse

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Le politologue  togolais Mohamed Madi Djabakaté s’est une fois de plus prêté à l’exercice d’analyse de la scène politique togolaise. Reçu samedi sur la radio privée pyramide, le Président du conseil d’administration du Centre pour la Gouvernance Démocratique et la Prévention des Crises (CGDPC) a passé en revue les derniers remous sur la scène sociopolitique du pays. Un diagnostic formel a été fait des différents actes posés par les acteurs politiques du pays, entre autres le leader du PNP, Tikpi Atchadam et le président togolais Faure Gnassingbé.

Mohamed Diabakaté était dans le studio pour décrypter son récent  ouvrage « J’accuse » présenté il y’a quelques mois.  Dans j’accuse, le politologue dépeint le contexte sociopolitique du pays sur fond d’analyses.

La vie constitutionnelle, les récentes actualités politiques ont été évoqués au cours de son intervention. M. Djabakaté reconnait que des tares subsistent sur certains points de la gestion du pays. Toutefois, le désir de l’alternance souhaitée par les leaders de l’opposition est entravé par des « erreurs » enregistrées dans la lutte, pense l’intervenant. Ce dernier n’a pas hésité à pointer du doigt le leader du Parti National Panafricain à titre d’exemple.

Son « exil forcé » aurait flétri l’ardeur de la lutte, à en croire, Madi Diabakaté.

« On ne peut pas être l’emblème de toute une lutte et se dérober. Porter une conviction, c’est prendre un engagement, et pour amener les gens à adhérer à ses valeurs, il faut être un guide, un exemple. Il faut être présent. Depuis que Tikpi Atchadam a pris l’habitude de se rendre « invisible » la lutte a faibli, parce que ses partisans semblent sans repère. C’est une décision qu’il ne fallait pas prendre. Cela  a, en partie contribué à une démobilisation. Vous verrez qu’un probable retour de sa part sur la scène redonnera un élan à la lutte », a soutenu le politologue.

Le président du CGDPC a également dirigé ses propos vers Faure Gnassingbé. Pour lui, c’est «inapproprié » que le chef de l’Etat ne participe pas aux discussions.

Pour lui, « Ce n’est pas sage que le chef de l’Etat envoie ses émissaires prendre part au dialogue alors que le dernier mot lui revient».

« Il  faut que la classe politique essaie de trouver des mesures pour aller de l’avant », a souhaité le politologue.

Source: togotopinfos




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