Le Togo s’active pour apporter une réponse adéquate à la cybercriminalité. Face à la recrudescence du phénomène dans le monde, le pays explore de meilleures pistes pour protéger les citoyens contres les individus mal intentionnés.
C’est à cet effet qu’un projet de loi sur la cybersécurité et la lutte contre les cyberattaques a été adopté la semaine dernière par l’Assemblée nationale. Une manière pour le pays d’anticiper sur d’éventuels risques. Ces risques qui s’étalent sur éventuellement les piratages ou les fuites de données.
C’est la ministre togolaise de l’économie numérique qui est à la base de cette initiative. Cina Lawson veut ainsi rassurer les acteurs du domaine sur la capacité de réactivité du pays dans le domaine. Ce projet de loi prévoit notamment la création d’une Agence nationale de la Cybersécurité et d’un Fonds de souveraineté numérique.
Depuis près d’un an, le Togo développe désormais l’accès à un réseau internet haut débit jusqu’à 4G. Parallèlement à ces efforts sur le plan de la disponibilité des infrastructures adéquates, le pays ne veut en aucun cas se permettre une seule brèche. Car la croissance de la sécurité du secteur numérique au Togo garantira un abri aux principales installations du pays comme l’aéroport, le port de même que la centrale électrique.
La cybercriminalité ne cesse de gagner du terrain et l’intérêt de la population est menacé. Il est connu de tous aujourd’hui, le piratage ou la fuite de données paralysent des entreprises, des services publiques et les particuliers. Prévenir vaut mieux que guérir semble avoir compris le Togo.
Au-delà de ces actions au niveau des pays, dans le monde, les voix s’élèvent pour une coordination des actions. Les stratégies locales devront donc être harmonisées avec celles des autres pays afin de ne plus permettre une seule poche de résistance de ces réseaux de criminels.