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Cyril Ramaphosa sur les traces de son prédécesseur Jacob Zuma?

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Cyril Ramaphosa est actuellement fragilisé par des accusations selon lesquelles il aurait acheté le silence de cambrioleurs tombés sur d’importantes sommes d’argent dans l’une de ses propriétés. Dans un contexte où son parti, l’ANC, s’apprête à désigner son candidat pour les prochaines élections.

Cyril Ramaphosa se sait embarrassé par cette affaire. C’est pourquoi il joue la carte de l’humilité. Le président sud-africain a accepté de se présenter devant la commission « intégrité » de l’ANC. Son parti « salue et félicite la décision du président de se présenter volontairement devant… »

Il est en effet soupçonné d’avoir enlevé et interrogé des cambrioleurs tombés sur 3,8 millions d’euros « cachés » dans une de ses propriétés, avant d’acheter leur silence, selon une plainte pour « enlèvement » et « corruption » déposée contre lui par un ancien haut responsable.

La corruption, de Zuma à Ramaphosa

En succédant à Jacob Zuma en 2018, Cyril Ramaphosa était très attendu sur le front de la corruption. Son successeur était contraint cette année-là à la démission par les scandales dont le plus médiatisé est celui de sa résidence privée de Nkandla, financée par la sulfureuse famille d’affaires indienne Gupta. Dimanche lors d’une conférence du parti, il s’est défendu: « Je n’ai jamais volé d’argent et je ne le ferai jamais ». L’argent dérobé était issu d’une « transaction financière claire liée à la vente d’animaux » et la somme réelle est d’ailleurs « bien plus faible que ce que je lis », a-t-il expliqué. Suffisant pour convaincre la commission « intégrité » de l’ANC de la probité morale de son président alors que le parti va bientôt désigner son candidat pour les élections à venir?

Des membres de l’ANC ont par le passé été démis de leurs fonctions suite aux recommandations de la commission « intégrité ». En 2018, après des semaines de tractations et de réunions, le chef de l’Etat, Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption, avait fini par céder aux pressions de l’ANC qui avait multiplié les appels à sa démission. En 2008, ce sont des allégations de corruption dans une affaire de vente d’armes qui ont écourté le mandat de Thabo Mbeki arrivé au pouvoir en 2005, après une présidence exemplaire de Nelson Mandela.




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