Les clichés font croire à des œuvres de grands maitres. Cependant ce sont des sculptures réalisées par la nature elle-même. Il n’est nul besoin de vivre dans les années 1650 sur l’île de Fogo (Cap vert) pour se faire une idée des horreurs vécues par la population du fait des éruptions volcaniques. Les œuvres « L’enfer de Fogo » du photographe français Jean Claude Thoret rappellent les souvenirs de ces tristes périodes que la nature a pris soin de conserver.
Des sculptures montrant des corps humains démembrés, des monstres que nous pouvons croiser que seulement dans nos imaginations, voilà à quoi ressemble « L’enfer de Fogo » du photographe français Jean Claude Thoret exposé à la 11ème Biennale de Dakar.
Pour Jean Claude Thoret , ces images prises sur l’île de Fogo (Cap vert) sont de véritables sculptures de lave jaillissant de la poussière noire qui projettent au regards des visiteurs, des êtres tordus par l’effroi des êtres fantasmatiques et menaçants.
« Parfois des signes évoquant le drapé d’une toge ou les tuyaux d’un orgue de pierre, marquant par la douceur et l’habilité du sculpteur. Serait-ce Sarabuga, héros noir mythique, dont les veines sont gonflées d’un sang de lave, qui en serait l’auteur », s’interroge le photographe cité par APS.