Amputée de la jambe droite, mais trouvant la force et le courage de vendre de l’eau glacée dans les rues de Lagos, la capitale nigériane, Mary Daniel, 27 ans, est devenue une célébrité sur les réseaux sociaux. Et ceci, grâce à sa bravoure qui a marqué de nombreuses personnalités dans son pays. Sa vie a donc changé de la plus belle des manières depuis quelques jours. Elle vient de révéler qu’elle s’apprêtait à ouvrir un supermarché avec des dons qu’elle avait reçus de l’intérieur et de l’extérieur du Nigeria.
Comme dans un conte de fée, Mary Daniel passe de vendeuse d’eau, dans les rues de Lagos, à une ravissante millionnaire, grâce aux bonnes volontés, qui ont été séduites par son courage.
Amputée de la jambe droite, la jeune dame a préféré se battre sous le chaud soleil de la bouillonnante ville de Lagos, afin de gagner dignement sa vie que de faire la mendicité ou autres pratiques qui n’honorent pas la femme.
C’est à travers des photos publiées sur internet, sur lesquelles elle apparaît en plein dans ses activités, avec sa béquille, qui a complètement changé sa vie.
« Je me sens heureuse aujourd’hui », s’est réjouie Mary, lors de son 27ème anniversaire. « Je n’ai pas fêté mon anniversaire l’année dernière. Je rends grâce à Dieu pour ce qu’il a fait dans ma vie. Je n’ai jamais pensé que je célébrerais mon anniversaire d’une aussi belle manière », dit-elle, le visage illuminé.
« Les gens qui me connaissent auparavant m’ont appelé et m’ont fait des remarques aimables à mon sujet. Ils ont dit que j’avais changé pour de bon et qu’ils pouvaient à peine me reconnaître », a-t-elle ajouté.
Parlant de son projet de créer un supermarché, la mère célibataire a déclaré : « Je veux ouvrir un supermarché où je vendrai des cartons de nouilles, de l’eau en bouteille, des boissons, des produits alimentaires et d’autres articles. J’ai l’intention d’employer deux de mes cousins. L’un est basé à Awka (Anambra) tandis que l’autre est basé à Asaba (Delta). Ils déménageront à Lagos et se joindront à moi pour diriger le supermarché. Dès que j’aurai mon propre appartement, j’amènerai ma fille à Lagos. J’espère que mon histoire inspire les gens dans une condition similaire à toujours essayer de lutter pour gagner leur vie ».
Mary Daniel a également révélé qu’une organisation non gouvernementale avait décidé de prendre en charge la facture de la prothèse.
« Les gens qui vont faire la jambe artificielle sont venus lundi pour prendre la mesure de ma jambe. Ils ont dit que ce serait prêt dans un mois », a-t-elle dit, visiblement heureuse que sa vie change ainsi.