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Le cadre de la future transition en Algérie, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, doit être fixé par les Algériens eux-mêmes, a déclaré mardi le département d’État américain.
La sortie des États-Unis sur la démission du Président Abdelaziz Bouteflika n’a pas tardé. Pour les américains, la transition doit être décidée par les Algériens.
« Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie », dixit Robert Palladino, porte-parole de la diplomatie américaine.
Le 02 avril dernier, la présidence algérienne a annoncé la décision de Abdelaziz Bouteflika à mettre fin à son mandat de Président de la République.
Pour le destituer de son poste, le chef d’état-major des armées, le général Ahmed Gaïd Salah, a, plus tôt dans la journée de mardi, appelé à appliquer le plus vite possible l’article 102 de la Constitution.
Faut-il le rappeler, le Président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika est victime depuis près d’un mois par d’une vague de contestation inédite ce qui lui a obligé à renoncer le 11 mars à briguer un cinquième mandat et a repoussé la présidentielle initialement prévue pour le 18 avril à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.
Le 1er avril, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué qu’Abdelaziz Bouteflika démissionnerait « avant le 28 avril prochain », soit avant la date de fin de son mandat.
Actuellement se pose la question de comment et qui assumera la transition. Liamine zeroual, ancien président a quant à lui refusé cette offre quelques jours avant la démission du président.
En retrait de la scène médiatique et politique depuis qu’il a quitté la présidence en 1999, Liamine zeroual est sorti de sa réserve en confirmant avoir bien reçu le général Toufik samedi 30 mars.
Dans une missive envoyée à la presse, l’ex-président affirme avoir refusé la proposition de diriger une instance de transition pour ne pas entraver le mouvement populaire.
