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Depuis son exil, un ancien ministre accuse le Tchad d’avoir planifié son assassinat

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Une accusation rejetée en bloc par le gouvernement qui dénonce « des allégations sans éléments tangibles ».

Mahamat Ahmat Lazina est le président suspendu du Mouvement national pour le changement au Tchad (MNCT). Il a également été ministre de l’Environnement pendant 20 mois sous Mahamat Idriss Déby, avant d’être éconduit du gouvernement pour avoir dénoncé vertement la désignation des représentants des jeunes au Conseil national de transition. L’ancien ministre de l’environnement imputait cette  responsabilité au ministre d’Etat secrétaire général de la présidence, Gali Ngothé Gatta et au ministre de l’Administration du territoire, Limane Mahamat.

Depuis son départ du gouvernement, Mahamat Ahmat Lazina a traversé plusieurs déboires, notamment sa suspension  à la tête du Mouvement national pour le changement au Tchad par la Cour suprême et l’interdiction de son meeting de rentrée politique prévu le 18 février.

Se sentant menacé, l’opposant a quitté son pays pour la France. Depuis son exil, il accuse le gouvernement d’avoir mis en place un plan pour l’assassiner.

Joint par Tchadinfos, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, ne comprend pas cette sortie. « Le gouvernement est surpris par sa réaction. C’est des allégations et des supputations qui sont avancées. Mais il n’y a pas d’éléments tangibles de preuve ni une action judiciaire », déclare-t-il.

 « Si jamais, il a les preuves de ses allégations, la meilleure voie c’est de faire confiance à son pays, à sa justice et engager des procédures judiciaires. Mais ce n’est pas des déclarations intempestives de l’extérieur qui vont régler un problème interne. Lazina est un Tchadien, il a des droits comme tout le monde. A mon avis, il faut essayer de temporiser la situation. S’il a des éléments de preuves où quelques personnalités auraient tenté d’attenter à sa vie, c’est d’abord l’action judiciaire via une plainte en bonne et due forme au procureur de la République pour essayer de dire le droit et la poursuite des personnes éventuellement impliquées », lance le ministre.

Essama Aloubou




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