Au pouvoir depuis le coup d’État de 2020, la junte malienne vient de fixer de manière unilatérale la durée de la nouvelle transition à 24 mois à compter du 26 mars 2022. La CEDEAO « regrette que cette décision ait été prise à un moment où les négociations se déroulent encore en vue de parvenir à un consensus ».
Selon les informations, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, médiateur de la Cédéao pour le Mali, rencontrera de nouveau plusieurs chefs d’États de pays membres de l’institution ainsi que les autorités maliennes afin de « poursuivre les échanges avec les autorités du Mali en vue de parvenir à un chronogramme mutuellement acceptable ».
Par ailleurs, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest devra prendre une décision concernant le Mali, la Guinée et le Burkina Faso où ont eu lieu des coups d’Etat, lors du Sommet d’Accra le 3 juillet prochain. Il sera question pour les chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de voir s’il faut maintenir ou non les sanctions, les alléger ou tout simplement les lever.
Pour rappel, l’organisation sous-régionale avait infligé au Mali depuis le mois de janvier de sévères sanctions commerciales et financières afin de contraindre la junte à présenter un calendrier « acceptable » de retour des civils au pouvoir.