Amnesty International dénonce des « attaques frontales » de l’administration Trump, dans son rapport annuel publié mardi 29 avril. Selon l’ONG, les 100 premiers jours du second mandat du président américain sont caractérisés par « une vague d’attaques frontales contre l’obligation de rendre des comptes en matière de droits fondamentaux, contre le droit international et contre l’ONU ».
Ces menaces croissantes ont des conséquences sur le système mondial de défense des droits humains et les États-Unis, en tête des États les plus puissants de la planète, sont en train de « saper » les acquis du droit international, tout comme la lutte contre la pauvreté et les discriminations.
Depuis le retour du président Donald Trump à la Maison Blanche, ces « offensives irresponsables et punitives » ont pris une ampleur alarmante : gel de l’aide internationale américaine, réduction des financements à plusieurs organisations de l’ONU, expulsions de détenus vers des pays d’Amérique latine.
« Des forces d’une ampleur sans précédent veulent en finir avec l’idéal des droits humains pour tous et toutes, cherchant à détruire un système international forgé dans le sang et les souffrances de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah », a déclaré la secrétaire générale Agnès Callamard dans la préface du rapport d’Amnesty International.
L’ONG accuse également la Russie et la Chine, de « saper » les acquis du droit international.