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Dubaï: ces mendiants qui prospèrent plus que des travailleurs !

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Dans les rues de Dubaï, les mendiants marquent leur présence. Et leur terrain de prédilection demeure les grands carrefours et les feux de signalisation. Même si les autorités œuvrent d’arrache-pied depuis plusieurs années pour éradiquer cette pratique, le phénomène devient de plus en plus croissant.

Le « business » est rentable.

En effet,  selon une récente enquête, certains mendiants peuvent gagner jusqu’à 73 000 dollars par mois, un montant largement au-dessus du salaire annuel de certains travailleurs. En 2016, la police a procédé à l’interpellation d’un mendiant qui gagnait plus de 73 500 dollars par mois. Comme la plupart des autres mendiants intelligents de la ville, il était un « touriste » avec un visa valide de trois mois.  Impressionnant, n’est-ce pas?

Comment ils s’y prennent? 

Plusieurs rapports indiquent que ces mendiants dits « professionnels » ou « intelligents » profitent de la générosité et de la crédulité des riches citoyens de Dubaï pour faire fortune.

D’autres sources révèlent qu’il existerait des gangs arabes et asiatiques qui font venir légalement des mendiants professionnels. Et à la fin de la journée, ces derniers se partagent le « butin ».

Même si ces mendiants risquent des peines d’emprisonnement à Dubaï ou dans d’autres villes des Émirats arabes unis ou encore d’être rapatriés illico, en cas de flagrant délit, la tentation de se faire des dizaines de dollars par jour, s’avère très difficile à résister.

Leur mode opératoire

La technique consiste à cibler des personnes bien fringuées ou apparemment riches et ensuite, ils leurs racontent une histoire touchante, impliquant souvent leurs familles qui dorment dans la rue ou vivent dans une région déchirée par la guerre et ont besoin d’une aide urgente. Mais ce qui démarque les mendiants de Dubaï, c’est le fait qu’ils ne se contentent pas de sommes minables. Ils demandent des montants considérables, comme 270 dollars ou plus, et certaines personnes laissent parler leur cœur par pitié.

L’autre technique qui frise du harcèlement, consiste à envahir ou agresser presque les passants avec la main tendue ou la sébile. Certaines familles entières passent la journée au carrefour des grands mosquées où des enfants en bas âge tiennent la canne d’un de leur parent aveugle, des garçons de 5 ou 6 ans assaillent les automobilistes dans les nombreux bouchons de la circulation routière, souligne Jeune Afrique.

Qui est mendiant et qui ne l’est pas?

Selon Najib Bensbia, directeur de cabinet du ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, il a trois types de mendiants.

Certains font réellement de la mendicité pour vivre, comme les personnes âgées et les femmes sans ressource et sans famille.

D’autres sont des mendiants professionnels. Ils n’ont aucune incapacité physique ou intellectuelle, mais ils font de la mendicité leur seule activité parce qu’ils veulent gagner de l’argent facilement.

Enfin, il y aussi les victimes de réseaux, qui sont souvent des enfants en très bas âge et des handicapés ».

A noter que l’année 2017 a été particulièrement fructueuse pour les mendiants professionnels à Dubaï parce qu’elle avait été proclamée année du don, par le cheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis.  Les autorités ont lancé un certain nombre d’initiatives pour aider les moins fortunés, tant dans les Émirats arabes qu’à l’étranger, mais les mendiants et les gangs criminels impliqués dans la pratique ont vu cela comme une opportunité pour s’enrichir.

La chasse aux mendiants 

Si en Afrique de l’ouest, des africains explorent des voies et moyens pour venir à bout du phénomène qui devient endémique, en optant pour des opérations « coup de balai » dans les rues, d’autres par contre, misent sur l’insertion des mendiants dans la vie professionnelle à travers des ambitieux  programmes de réintégration sociale.

 

 

 

 

 

 

 




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