BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Economie: Moody’s prévoit une forte croissance du secteur bancaire en Afrique

Economie: Moody’s prévoit une forte croissance du secteur bancaire en Afrique

Partagez ceci :

moodys

L’agence de notation Moody’s a estimé, dans un rapport publié le 19 mai, que les banques opérant en Afrique subsaharienne devraient continuer à afficher une forte croissance, grâce notamment à de bonnes perspectives économiques et à un élargissement de l’inclusion financière dans la région.

« Nous nous attendons à ce que les systèmes bancaires d’Afrique subsaharienne continuent à connaître une forte expansion au cours des 12 à 18 prochains mois, dans le sillage d’une croissance économique robuste et d’une plus grande pénétration des services bancaires grâce à l’accessibilité croissante du mobile-banking », a déclaré Constantinos Kypreos, vice-président de l’agence et un co-auteur du rapport «Les tendances du crédit bancaire en Afrique subsaharienne».

Moody’s précise, d’autre part, que les investisseurs sont de plus en plus intéressés par les banques opérant en Afrique subsaharienne, dont les actifs ont augmenté de plus de 15% en moyenne par an au cours des quatre dernières années.

L’agence américaine note, cependant, que les systèmes bancaires de la région devraient se développer de façon inégale. Elle identifie dans ce cadre plusieurs facteurs de différenciation, dont les environnements d’exploitation domestiques et plus particulièrement la capacité des autorités à répondre à la volatilité des flux de capitaux et de la croissance, la dépendance des économies aux exportations de matières premières, l’existence de marchés de capitaux locaux ou régionaux qui permettent aux banques de lever des fonds à long terme et la capacité des banques de tirer profit de services bancaires mobiles.

Moody’s a, par ailleurs, fait remarquer que les banques opérant en Afrique subsaharienne sont aussi confrontées à d’autres défis qui contribuent à l’imprévisibilité de l’environnement d’exploitation comme les risques sécuritaires, la corruption, les taux élevés de pauvreté et le déficit d’infrastructures.

Source: Agence Ecofin




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »