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Egypte : A quelques semaines des élections présidentielles, le gouvernement se met à dos les médias

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En Egypte, le gouvernement est sévèrement critiqué pour avoir continué à bloquer certains sites d’informations dans le pays.

Depuis le 3 février 2018, un certain nombre de médias dont le New York Times, le Washington Post et CNN, ont été inaccessibles aux utilisateurs mobiles dans le pays.

Le constat avait été fait par plusieurs médias et activistes, notamment par Mohamed al-Taher, chercheur à l’Association de la liberté de pensée et d’expression (AFTE) basée au Caire.

En effet, ces censures de medias interviennent à quelques semaines de la tenue des élections présidentielles. Un fait qui n’est donc pas passé sous silence dans ce pays.

De fait, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a demandé aux autorités égyptiennes de tout mettre en œuvre pour faciliter au public, l’accès à la presse en ligne étrangère.

« La liberté de la presse est essentielle à tout processus électoral. Le gouvernement égyptien devrait immédiatement prendre des mesures pour s’assurer que tous les sites d’information et les outils et services Internet sont à la disposition des citoyens désireux d’obtenir et de partager des informations », a déclaré Sherif Mansour, Coordonnateur du programme CPJ au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Ce dernier a par ailleurs indiqué qu’un porte-parole de Google lui a confié qu’il était au courant du problème de blocage des sites d’information en Egypte et qu’il avait « décidé de suspendre les utilisateurs de Google AMP (Accelerated Mobile Pages, un outil de publication affilié qui accélère la diffusion de contenu aux utilisateurs mobiles ) pendant qu’ils se penchent sur le problème ». Cependant, le porte-parole de Google n’aurait pas directement répondu à la question du CPJ sur la cause du problème.

Mais Mada Masr, un media local de même que certains observateurs, restent convaincus que le gouvernement aurait bloqué l’accès à cet outil.

Pour de nombreux observateurs, le gouvernement souhaite en fait contrôler les informations parvenant à la population à cause des prochaines élections présidentielles qui débuteront le 26 mars.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les autorités égyptiennes ordonnent que les sites d’information soient bloqués par les internautes du pays d’Afrique du Nord. En mai 2017, l’Egypte a bloqué plusieurs medias en ligne liés au Qatar, comme Al-Jazeera, le Huffington Post Arabic, l’agence de presse Qatari et bien d’autres, les accusant de « fabriquer les informations. »




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