Après le Tchad, le Mali fait la Une de l’actualité africaine et mondiale depuis le second putsch qui a évincé le Président de la Transition, Bah N’Daw et son Premier ministre Mokhtar Ouane. Col Assimi Goïta, la tête pensante et agissante de ce « coup d’Etat », est sur le banc des accusés alors que sur le continent il y a des présidents putschistes qui s’ignorent.
Alors que le putsch perpétré au Mali par Col Assimi Goïta est décrié par la communauté internationale et d’autres instances sous régionales, en Guinée Conakry et en Côte d’Ivoire, Alpha Condé et Alassane Ouattara respectivement présidents des deux pays ont fait sauter les verrous de la Constitution pour briguer des mandats controversés. Cependant, ces deux Présidents qui sont au pouvoir de manière anti-démocratique sont consacrés par l’onction de leurs pairs de la CEDEAO (Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ou de l’UA (Union Africaine).