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ENARCHISME : François Baroin accuse Emmanuel Macron de donner «les pleins pouvoirs à la haute administration»

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Dans une interview au JDD, l’ex-sénateur Les Républicains et président de l’Association des maires de France fustige les décisions budgétaires de l’exécutif. Il y voit la conséquence des «pleins pouvoirs» donnés, selon lui, à la haute administration.

Le président Les Républicains (LR) de l’Association des maires de France, François Baroin, estime dans une interview au Journal du Dimanche ce 2 septembre qu’Emmanuel Macron a donné «les pleins pouvoirs à la haute administration». Une décision qui a des conséquences, selon lui, sur la nature des décisions prises en matière budgétaire.

Les dernières décisions budgétaires sont exclusivement comptables, sans cohérence politique

Pour l’ancien ministre du Budget, qui a appelé à voter en faveur d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle de 2017, ce que fait le chef de l’Etat, c’est «donner les pleins pouvoirs à la haute administration, notamment des finances, sans filtre politique». «Les dernières décisions budgétaires sont exclusivement comptables, sans cohérence politique», affirme-t-il. François Baroin fustige pêle-mêle dans l’entretien la baisse des APL, l’augmentation de la CSG et la désindexation des pensions de retraite, qu’il qualifie de «coup de massue».

La réforme de la taxe d’habitation ? Un leurre électoral, estime François Baroin

«Il faut être clair: la hausse de la CSG et la forte baisse du pouvoir d’achat qui en découle ne sont pas des mesures de droite», souligne également le maire de Troyes alors qu’on lui fait remarquer que Matignon et Bercy sont entre les mains de ministres issus de la droite. Celui à qui François Fillon avait proposé d’être Premier ministre s’il l’emportait en mai 2017 regrette par ailleurs qu’il n’y ait «aucune réforme structurelle de l’Etat» prévue par le gouvernement Philippe. «Quant à la taxe d’habitation, elle n’a pas été supprimée. Elle a été nationalisée: c’est le contribuable national qui paie, avec à la clé dix milliards de déficit supplémentaire. C’était un leurre électoral», assène-t-il.

Concernant la mise en place de l’impôt à la source, l’ex-sénateur juge que c’est une «réforme très difficile à mettre en œuvre et pénalisante pour les entreprises». Il se prononce plutôt pour la «mensualisation généralisée» du paiement de l’impôt. Les hésitations de l’exécutif à ce sujet «donnent un sentiment d’impréparation très préoccupant», remarque-t-il encore.

Enfin, commentant les débats internes à la droite sur l’Europe, François Baroin a jugé «possible» de les dépasser «à condition que de part et d’autre on n’agite pas des chiffons rouges».




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