Fortement apprécié depuis son ascension au poste de Premier ministre notamment pour les réformes engagées, Abiy Ahmed se retrouve en mauvaise posture. La deuxième année à son poste s’annonce mitigée. La cause…
Malgré la promotion des femmes à certains postes clé, le dialogue avec l’opposition et les prisonniers politiques, et la promesse de mettre fin à l’ancienne politique de répressions, les violences ont ressurgit en Ethiopie. Au cours de l’année dernière, de violences ethniques qui ont forcé 1,8 million de personnes à quitter leur foyer.
La liberté de la presse serait aussi d’après Africanews remis en cause par Elias Kifle, qui dirige le média en ligne Mereja.
D’après ce dernier, des officiers de police ont battu deux de ses journalistes lors d’une manifestation dans la ville de Legetafo en février.
“Le parti au pouvoir est le parti au pouvoir; les cadres sont les mêmes; le service fourni est le même”, regrette Merera Gudina, un leader de l’opposition.
Le gouvernement féminin du Premier ministre est aussi mis en cause. Du bluff pour sa renommée, clament certains. Abiy Ahmed aurait malgré les nominations, le monopole de toutes décisions, rapporte notre source.
“C’est un one-man show… mais pour sûr, ce n’est pas un gouvernement qui fonctionne”, confie à l’AFP un diplomate étranger, notant que “des sourcils se froncent désormais” au sein des ambassades.
L’organisation en 2020 des élections libres et régulières malgré la violence politique croissante, la promesse d’Abiy Ahmed, ne serait pas une bonne chose pour l‘Éthiopie et pour les Éthiopiens, selon l’opposition.