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Ethiopie: les éleveurs obtiennent des stations météorologiques automatisées

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En Ethiopie, afin de permettre aux éleveurs et autres résidents vulnérables au climat de mieux réagir aux chocs récurrents liés au changement climatique, des stations météorologiques automatisées (AWS) sont en cours d’installation dans certaines basses terres.

Selon un rapport de la FAO Éthiopie, en 2017 seulement, les faibles pluies et les effets résiduels des phénomènes météorologiques extrêmes antérieurs ont forcé des millions d’Éthiopiens à dépendre de l’aide alimentaire. Désormais, le projet, « Approches du marché de la résilience » (MAR), mené par l’ONG Farm Africa dans trois régions éthiopiennes, vient en réponse à la variabilité climatique croissante des communautés des basses terres.

Objectif, placer des postes météorologiques automatisées qui fournissent aux éleveurs des informations climatiques fiables, afin qu’ils puissent évaluer les risques et prendre des décisions préventives. Ce projet financé par une aide des Royaume-Uni veut toucher plus de 178 000 personnes dans la région, à en croire Negusu Akilu, chef de projet de MAR.

« Les stations météorologiques automatisées fournissent aux éleveurs des informations fiables sur le climat, afin qu’ils puissent évaluer les risques et prendre des décisions préventives, comme le déstockage du bétail ou l’intensification des activités de conservation de l’eau », a déclaré M. Akilu.

En effet, la variabilité croissante du climat a amené de nombreux éleveurs dans les plaines éthiopiennes à la limite de la survie. Et puisque les températures continuent d’augmenter en raison du changement climatique, ces problèmes pourraient potentiellement s’aggraver.

Au total, 25 AWS solaires ont été installés depuis 2015, date à laquelle le projet a démarré, selon Farm Africa. Cela implique également que le secteur privé offre une micro-assurance couvrant les risques climatiques.

Par ailleurs, l’ONG s’attend à ce que les institutions qui la mettent en œuvre continuent d’offrir ces services même au-delà de la date d’expiration du projet en 2018, explique Jonathan Garrard, son responsable du soutien et de la conception des programmes. En réalité, le paysage du pays est irrégulier et très variable, ce qui rend nécessaire de disposer de nombreux AWS pour les observations météorologiques spécifiques au site afin de générer des données en temps réel.

Toutefois, un des défis auxquels le projet MAR pourrait faire face, selon Woldetsadik, est lié à la faible répartition des radios et des téléphones portables, « ce qui empêche les communautés d’accéder à des informations climatiques à jour. En plus de cela, le temps d’antenne n’est pas alloué aux prévisions météorologiques par les agences de presse qui ont un faible niveau de compréhension de leur importance, » explique-t-il.

La confiance pour l’information scientifique sur le climat est un autre défi important, et Woldetsadik réclame plus de travail pour promouvoir le changement dans les attitudes et les comportements parmi les résidents.




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