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Ethiopie: les Tibeb Girls, les femmes fortes du pays

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Corriger les mœurs dès le bas âge en s’amusant, telle est l’objectif poursuivi par Bruktawit Tigabu en initiant le dessin animé les Tibeb Girls.

L’entrepreneuse Ethiopienne n’est pas à son premier coup d’essai. Pour cette fois, elle dénonce la condition rétrograde de la gente féminine dans la société éthiopienne.

« Les filles font face à tant de défis au quotidien… Elles n’ont pas le même accès aux soins et à l’éducation que les garçons », fait-elle savoir.

L’œuvre, les Tibeb Girls, les « filles de la sagesse » en amharique, montre que les filles ont du potentiel et encore plus si elles sont solidaires. Leur mission est venir en aide à des filles en détresse et pour mener à bien cette mission elles disposent du plus important des pouvoirs, la sagesse.

Pour Bruktawit Tigabu, ce qui est plus déplorable, c’est la résignation des femmes à subir cette injustice sociale.

« Même les filles ont cette attitude : elles ont des problèmes d’estime de soi. Elles ne croient pas en elles car on leur a appris qu’elles ne valaient pas grand-chose, poursuit-elle. C’est mon devoir ‎de montrer aux Ethiopiennes qu’elles ont du potentiel. », affirme l’auteure.

D’après une campagne Girl Up de la Fondation des Nations unies, la situation est telle que aujourd’hui, une enfant Ethiopienne sur cinq est mariée avant même d’atteindre l’âge de15 ans, et pour ce qui est du niveau d’alphabétisation, c’est tout aussi alarmant, seulement un peu plus du tiers des adolescentes et des jeunes femmes de 15 à 24 ans est alphabétisé.

La solidarité dont fait preuve les héroïnes du dessin animé vient rappeler aux éthiopiennes la nécessité d’être uni. Une éducation à la base pour cette jeunesse qui représente l’avenir de demain, un défi que Bruktawit Tigabu tient à relever à tout prix malgré les difficultés rencontrées.

Elle espère trouver du financement pour produire d’autres épisodes du dessin animé dont le premier épisode a coûté plus de 30.000 euros.




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