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Explosion au Zimbabwe: le président Mnangagwa accuse le clan Mugabe

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Après la récente explosion au Zimbabwe lors du meeting du président, les interrogations se poursuivent notamment sur les auteurs de cet acte. Ce mercredi, le président Emmerson Mnangagwa a accusé un groupe  proche de l’ancienne première dame d’être à l’origine de l’attaque à la bombe. Un vrai rebondissement qui émet des doutes sur la stabilité du pays.

Le président du Zimbabwe a confié à la BBC qu’il soupçonnait le groupe G40, soutien dans le passé de Grace Mugabe à la présidence, d’avoir tenté de l’assassiner. Grace Mugabe était soupçonnée de vouloir succéder à son mari en tant que chef de l’exécutif. Ceci avait été l’un des déclencheurs de la transition politique et de l’implication de l’armée dans ce processus.

Cette dernière accusation risque de compliquer davantage les relations entre les nouveaux hommes forts et l’ancien régime.  Car le président s’attend à des arrestations pour situer les responsabilités. « Une fois qu’on les aura arrêtés, on pourra déterminer l’étendue de leur réseau… Je ne sais pas si c’était l’action d’une seule personne – je pense que cela va au-delà, je pense que c’est une action politique accomplie par certaines personnes mécontentes », a-t-il estimé dans une interview à la BBC diffusée mercredi.

 « Mon intuition, sans avoir de preuve, est que les personnes qui sont mécontentes du nouveau gouvernement sont le G40 », a-t-il poursuivi, en référence au groupe Génération 40, une faction au sein du parti au pouvoir, la ZANU-PF, favorable à Grace Mugabe.  « C’est la conclusion logique et raisonnable qu’on peut tirer », ajoute-t-il.

Toutefois, une voix discordante vient évoquer une autre piste. Il s’agit de celle de Jonathan Moyo. L’ancien ministre en exil, qui faisait partie du groupe G40 qui a soutenu Mme Mugabe à la présidence, a déclaré dans un tweet que l’explosion « ressemblait à un coup porté de l’intérieur ».

Une sorte d’allusion à une présumée lutte d’influence entre le président et son adjoint, Constantino Chiwenga, l’ancien chef de l’armée qui avait chassé Robert Mugabe du pouvoir en novembre dernier.

Emmerson Mnangagwa a succédé en novembre 2017 au président Robert Mugabe, qui a été obligé de démissionner après 37 ans de pouvoir. Le 30 juillet prochain, des élections présidentielles et législatives sont prévues. Le président sortant reste le grand favori de la présidentielle.




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