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Depuis sa réélection à la Maison-Blanche en janvier dernier, Donald Trump a intensifié sa politique de déportation des migrants en situation irrégulière aux États-Unis.
Le 22 janvier, le Service de l’immigration et des douanes (ICE) a obtenu l’autorisation d’interpeller des sans-papiers dans des lieux autrefois considérés comme « sensibles », tels que les écoles, les hôpitaux et même les églises. Dès le lendemain, la Maison-Blanche annonçait l’arrestation de 538 migrants illégaux et l’expulsion de plusieurs centaines d’entre eux par vols militaires.
Cette vaste opération touche de nombreuses communautés, y compris les ressortissants du Zimbabwe. L’ICE a récemment révélé qu’environ 550 Zimbabwéens risquent un rapatriement imminent vers leur pays d’origine.
Soutien inattendu du président zimbabwéen
Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a surpris en soutenant publiquement la politique migratoire de Trump. Sur le réseau social X, il a affirmé que son gouvernement appuyait le rapatriement des citoyens zimbabwéens résidant illégalement aux États-Unis. Cette position illustre la coopération entre Washington et certains pays d’origine, bien que ces expulsions suscitent des tensions.
Des expulsions en hausse malgré les critiques
Selon l’ICE, plus de 5 000 migrants sans papiers ont été arrêtés depuis le début de l’année, un chiffre en constante augmentation. En plus des interpellations, des démarches sont entreprises pour vérifier la nationalité des personnes concernées, nécessitant une coordination avec leurs pays d’origine.
Les autorités américaines insistent sur la nécessité de renforcer cette collaboration pour accélérer les procédures de retour. Toutefois, cette politique de stricte gestion des frontières alimente un vif débat sur les droits humains, notamment la situation des familles et des enfants vulnérables.
