BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Affaires / Facebook: « Libra », un danger pour les banques centrales ?

Facebook: « Libra », un danger pour les banques centrales ?

Partagez ceci :

Présentée comme la devise qui va révolutionner les paiements à travers le monde, le projet de cryptomonnaie de Facebook denommé « Libra » suscite à la fois admiration et peur. S’il a pour ambition de bouleverser le marché, il pourrait bien compromettre l’avenir des banques centrales, assure Chris Hughes, co-fondateur de Facebook.

Le projet fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après l’annonce, il suscite des craintes de part et d’autres.

A en croire Chris Hughes, co-fondateur de Facebook et ancien camarade de Mark Zuckerberg à Harvard, il pourrait représenter
une menace pour les banques centrales et que les sociétés qui composent l’organisme en charge de la réguler, dont fait partie Iliad, la maison-mère de Free, vont vouloir privilégier leurs intérêts privés à l’intérêt public.

« Si les autorités de régulation dans le monde n’agissent pas maintenant, il pourrait très rapidement être trop tard », estime ce dernier dans une tribune publiée par le Financial Times. 

A en croire Reuters, c’était déjà l’appréhension du ministre de l’Économie et des Finances français.

Il y a quelques jours, au micro d’Europe 1, souligne la même source, Bruno Le Maire avait indiqué qu’il refusait que la cryptomonnaie de Facebook soit souveraine.

Il critiquait le fait que Libra constitue une réserver de devises et vienne concurrencer les monnaies émises par les banques centrales.

Il indiquait d’ailleurs avoir déjà saisi les gouverneurs des banques centrales des pays membres du G7 afin qu’ils réfléchissent à des limites à imposer à Libra.

Annoncée le 18 juin dernier, « Libra » sera lancée au premier semestre 2020. Elle est accompagnée du porte-monnaie virtuel Calibra, qui sera disponible sur Messenger et WhatsApp.




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »