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‘Fake news’, l’autre virus qui se propage à l’heure du Covid-19

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Le coronavirus serait dû à la 5G… Depuis le début de la crise du Coronavirus, la fréquentation des réseaux sociaux explose, en même temps que la diffusion de fausses informations, de scoops fumeux et de théories du complot, auxquels des personnalités servent parfois de caisse de résonance.

Face à la crise sanitaire mondiale, rumeurs et fausses informations se multiplient sur la toile. Un fléau que l’on retrouve partout dans le monde, en France comme en Afrique.

Nous vous proposons, ci-dessous, cette chronique de RFI :

Il serait trop long d’énumérer toutes les fausses informations qui circulent à propos de la pandémie. Des remèdes de charlatan du type gousse d’ail ou eau vinaigrée jusqu’aux immunités miraculeuses liées à la couleur de la peau, au climat ou à la religion, en passant par les drogues prétendument protectrices, tout un fatras de fausses informations, mal ou bien intentionnées, sévissent sur les réseaux sociaux. L’engagement des grands acteurs numériques comme Facebook ou Google à lutter contre ces Infox butte d’ailleurs sur une réalité : c’est souvent de personne à personne que ces fausses nouvelles sont partagées, notamment via la messagerie WhatsApp.

Ce que l’on constate, c’est que plus la confiance dans la parole des autorités publiques est forte moins grand est le risque de voir se propager ce virus des informations trompeuses. Selon Thumbi Ndung’u, qui dirige un centre de recherche sur les maladies infectieuses à Durban en Afrique du Sud, « la population est susceptible de se fier davantage aux messages sanitaires au Rwanda ou au Botswana qu’au pays Arc en ciel où la méfiance envers le gouvernement est vive », rapporte l’AFP.

En France, il n’y a pas que l’épidémie qui progresse. Il y a aussi de plus en plus de messages contestant les informations officielles. Certains font état d’une situation bien plus alarmiste que ce qui est dit, d’autres visent l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, mariée à un rival de Didier Raoult, ce professeur de Marseille qui demande des soins par la chloroquine. Une rivalité qui expliquerait de façon un peu complotiste, le retrait de la chloroquine de la liste des médicaments distribués sans ordonnance. En réalité, cette décision est antérieure à la pandémie. 

Mais ce n’est pas un hasard si cela se cristallise sur Agnès Buzyn qui fait d’ailleurs l’objet d’une plainte de médecins qui la vise elle et le Premier ministre Edouard Philippe. Elle dit avoir eu conscience très tôt d’un tsunami. Or, alors que son successeur Olivier Véran ne cesse de parler de transparence, c’est bien parce qu’il n’y a pas eu assez de masques, assez de tests, assez de respirateurs, bref de préparation que la parole du gouvernement est de moins en moins audible.

Comment entendre encore qu’il suffit de se laver les mains et que les masques sont inefficaces en dehors de lieux de soin ? Le gouvernement se défend en disant qu’il n’a fait que suivre l’avis des experts scientifiques auxquels se fiaient aussi les médias. Même Didier Raoult trouvait le 1er février dans Le JDD que les politiques en faisaient « parfois trop ». Mais ne fallait-il pas d’abord observer les mesures prises en Chine ou en Corée du Sud ? Pas si loin en fait.




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