Présente à la remise du prix des droits de l’homme 2017 en Suède, la procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) Fatou Bensouda, n’a pas cessé de faire les éloges de son institution.
Pour celle qu’on considère comme ‘’la bête noire’’ des chefs d’Etats africains, « il faudrait que les populations et et les dirigeants laissent libre cours à la CPI de faire son travail et ses preuves.
Les droits humains ne peuvent être respectés que si nous-mêmes nous prenons conscience. « Nous le devons à nous-mêmes, à nos enfants et aux générations futures, de nourrir la CPI pour qu’elle poursuive son travail crucial de lutte contre l’impunité pour les crimes les plus odieux du monde et pour promouvoir le système de justice pénale internationale du Statut de Rome. À cette fin, le Prix des droits de l’homme de Stockholm 2017 apporte une contribution importante et renforce notre détermination alors que nous continuons à exécuter notre mandat au titre du Statut de Rome, sans crainte ni faveur, et avec la plus grande ténacité », déclara-t-elle.
La CPI serait donc à cours de nourriture, même si soulignons qu’actuellement aucune déclaration ou saisie n’est faite par rapport à la situation qui prévaut en Lybie.