La recrudescence des violences faites aux femmes, notamment le viol, inquiète aussi bien les gouvernants, les personnalités publiques et l’opinion publique. En Afrique du Sud, Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu, le roi zulu las, aurait trouvé la solution contre ces violences.
« Castrer » tout violeur, serait la solution par excellence pour réduire le nombre toujours grandissant de cas de viols.
La nation zoulou n’admettrait pas le viol et, la castration comme punition à tout violeur serait plus qu’efficace. Les auteurs de viols pourront récidiver après leur condamnation, d’où la castration, une proposition fortement applaudie par certains.
Il faut souligner que ce n’est pas la première fois que la proposition de castrer les auteurs de viols fait surface. En 2018, la branche féminine de l’ANC avait formulé la demande de « castrer» tout individu condamné pour viol.
« Notre conviction est que les crimes de viols constituent une atteinte aux droits des victimes, perturbent la paix, l’ordre et la sécurité de toute la société. Donc les droits des auteurs de tels crimes ne devraient pas prévaloir sur ceux des victimes », avait déclaré la présidente de la branche féminine de l’ANC.
Même si les défenseurs des droits pour la cause des victimes clament l’anti constitutionnalité de la proposition, les victimes ont aussi des droits. « Je ne pense pas que ce serait faisable dans le pays parce que cela nous ramènerait en arrière. C’est peut-être une solution rapide, mais ça ne marchera pas parce que notre constitution ne le permet pas »,a indiqué Sibongile Mthembu, directrice de Wise Collective (une organisation non gouvernementale qui s’occupe des cas d’abus sexuels sur les lieux de travail).
Revoir la proposition de castration ? Pour l’heure le président sud-africain n’a pas fait mention d’une telle mesure toutefois, les moyens seraient mis pour réprimander les auteurs de ces actes ignobles.
« Les violeurs et meurtriers doivent savoir qu’ils seront arrêtés et qu’ils devront assumer les conséquences de leurs actes. Tous les crimes contre les femmes et les enfants doivent s’accompagner de peines minimum plus strictes», a assuré il y a peu, le président Ramaphosa.