Evénement à grands enjeux et à gros budget. C’est en cela que l’on peut résumer le Festival Panafricain de Musique (FESPAM), dont la 10e édition prévue dans moins d’un an, c’est à dire du 8 au 25 juillet 2015 à Brazzaville au Congo.
Six(6) milliards 528 millions 500 francs CFA. C’est le budget adopté à la 15è session ordinaire du comité de direction du festival, tenue le 1er août à Brazzaville.
La rencontre a réuni, entre autres, les représentants de l’Union Africaine, de l’UNESCO, du Conseil International de Musique (CIM), du Centre International de Civilisations Bantu (CICIBA), de l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA), du Centre International des Musées Africains (AFRICOM), de la Présidence de la République du Congo, du ministère des affaires étrangères et du ministère des finances.
Dans son intervention, le ministre de la culture et des arts, président du comité de direction, Jean Claude Gakosso, a exhorté le Commissariat général du FESPAM à « se mettre au travail afin de répondre aux attentes de la communauté internationale, de la communauté culturelle internationale et aux exigences de la jeunesse africaine et du public africain qui attend fiévreusement ce festival ».
« Toutes ces intelligences réunies, nous serons en mesure d’offrir à notre continent une belle célébration fraternelle dans la générosité partagée », a laissé entendre M Gakosso.
Thème retenu pour cette 10e édition : « La dynamique des musiques africaines dans la diversité des expressions culturelles».
Une thématique qui prend en compte la convention de l’UNESCO de 2005 relative à la promotion et à la protection de la diversité des expressions culturelles, et la charte de la renaissance culturelle africaine.