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En chute libre depuis 2015, l’économie rwandaise renaît peu à peu de ses cendres. Elle a progressé de 6,1% en 2017 soit un bond de deux points par rapport à l’année précédente. L’institut national de la statistique explique dans un communiqué que ce rebond est dû en grande partie au secteur agricole et minier.
Une forte augmentation a été constatée, notamment dans la production de produits miniers et de carrières et au niveau des récoltes de cultures vivrières. Bien que les autres secteurs clés de l’économie nationale peinent à afficher des tendances prometteuses soutenues, Kigali mise sur l’exportation.
« Nous voulons revenir à la forte croissance de 8% », a déclaré Claver Gatete ministre des Finances du Rwanda à l’agence de presse londonienne Reuters, estimant la probabilité plus que certaine après la performance de 8% atteinte au cours du troisième trimestre de l’année 2017.
La Banque mondiale de son côté dans son analyse sur l’économie rwandaise en 2017 concluait : « une croissance axée sur les exportations est à la portée du Rwanda, et la stratégie de croissance à long terme du pays devrait continuer à se concentrer sur le renforcement de la capacité de l’économie à produire des produits et services exportables ».
Il faut souligner que l’économie rwandaise est classée parmi les plus dynamiques du continent. Le président Kagamé, depuis son ascension à la tête du Rwanda en 2000 et sa réélection en août 2017, axe sa politique sur le développement économique, la mise au travail intensif des Rwandais, la lutte contre la corruption et l’exigence de « bonne gouvernance ».
