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Les étrangers qui résident en France et surtout les Maghrébins sont soucieux à cause de la disparition dans le futur des prénoms venant de leur pays d’origine. Les Algériens sont les plus touchés parce qu’ils sont des conservateurs de leurs racines. Mais la perte de leur prénom semble plus logique, d’après l’Institut National des Etudes Démographiques français.
Une étude de l’INED a démontré que les premiers étrangers en France ont donné des prénoms rappelant leurs origines, mais leurs enfants n’ont pas fait comme eux dans le sens de maintenir cette tradition et préfèrent plutôt donner des prénoms français à leur progéniture.
Au départ, les maghrébins donnaient leurs prénoms ancestraux à leurs enfants par attachement à leurs racines mais ces derniers ont beaucoup souffert de la discrimination. Ce qui justement a eu de conséquence lors des embauches et à l’accès au logement.
Voilà pourquoi les enfants ont abandonné cette raison de donner à leurs enfants des noms issus de leur pays. Ainsi, ils ont attribué des noms français à leurs enfants ou des noms courants à l’instar de Yanis, Sarah, Ines, Myriam, mieux des prénoms faciles à prononcer comme Hanya et Mahera.
Cette appréhension qui va dans le sens de l’éradication de la culture d’origine, inquiète beaucoup plus les étrangers de l’Afrique du Nord, et surtout les Algériens qui tiennent à leur héritage culturel. Nombreux sont les immigrés, notamment les Algériens qui ont décidé de lutter contre la vague de francisation des prénoms maghrébins.
On peut dire finalement que les Maghrébins de France résistent à cette idéologie, celle de changer les prénoms d’origine parce qu’ils disent clairement qu’ils ont confiance en l’avenir. Parce qu’ils se disent aussi que les générations futures vont finir par accepter cette diversité de prénoms et effacer toutes les formes de discrimination.
