Ali Bongo, ancien président du Gabon, a annoncé son retrait définitif de la vie politique dans une lettre authentifiée par son avocate, Gisèle Eyue Bekale. Dans ce message, Bongo affirme renoncer à toute ambition nationale et appelle à la libération immédiate de sa femme, Sylvia, et de son fils, Nourredine, actuellement incarcérés à la prison centrale de Libreville.
Depuis son renversement lors d’un coup d’État militaire en août 2023, Ali Bongo est sous résidence surveillée. Son épouse et son fils sont accusés de « haute trahison », de « détournements massifs de fonds publics » et de « malversations financières internationales en bande organisée ».
Leur détention est marquée par des allégations de mauvais traitements et de détention injustifiée, exacerbant les tensions politiques et sociales au Gabon.
À 65 ans, Ali Bongo exprime son souhait de ne pas entraver la transition politique dirigée par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a pris les rênes du pays après le coup d’État.
L’ancien président, qui a dirigé le Gabon pendant treize ans après la mort de son père, Omar Bongo, en 2009, indique qu’il ne veut plus être un obstacle à la stabilité du pays.
Cette déclaration marque une étape importante dans le contexte politique actuel du Gabon, où la réconciliation et la justice sont des enjeux majeurs pour les nouvelles autorités.