L’ex-directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo s’enfonce davantage. Détenu depuis plus de 4 ans à Libreville et condamné à 5 ans de prison ferme, l’ex-bras droit d’Ali Bongo pourrait faire face à un nouveau procès, renseigne Jeune Afrique.
Le magazine panafricain dit avoir pu consulter une partie du « dossier BLA », qui contient des accusations de détournement de centaines de milliards de F CFA.
Pendant ce temps, les avocats de l’ex-bras droit d’Ali Bongo multiplient les initiatives diplomatiques comme médiatiques pour tenter d’épargner à leur client Brice Laccruche Alihanga (BLA), déjà condamné à cinq ans de prison ferme pour obtention de documents administratifs sur la base d’une fausse déclaration, un nouveau procès.
Ces derniers jours, renseigne notre source, les lecteurs français et gabonais ont vu fleurir une série d’articles aux contenus très similaires.
Ces derniers dépeignent l’ex-directeur de cabinet d’ABO comme « un citoyen français » victime d’un système judiciaire gabonais « inique et répressif ».
Visiblement, le fruit d’une stratégie pilotée par les avocats de BLA, Me Dominique Inchauspé et Anges Kevin Nzigou.
Objectif : obtenir l’extradition de leur client en faisant pression sur le corps diplomatique français et, par contre-coup, sur les responsables politiques gabonais.
Ils assurent que BLA aurait « des ennuis de santé liés à ses conditions d’incarcération » qui nécessiteraient « impérativement qu’il soit soigné à l’étranger ».
Une version qui n’émeut guère les autorités gabonaises. Ni évacuation, ni extradition.