Au Gabon, l’annonce de la grève de la faim d’Ali Bongo a provoqué la colère de la société civile.
Député de la transition et figure emblématique de la société civile, Geoffroy Foumboula Lebika, aurait souhaité que l’ancien chef de l’État fasse profil bas.
« Ali Bongo fait la grève de la faim pour exiger la libération de Sylvia, de Noureddin, ainsi de suite. Nous avons pris cela comme étant une offense à notre engagement et une façon de nous insulter, de nous narguer. Ils doivent répondre de leurs actes. »
Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) est plus sévère contre l’ancien chef de l’État.
« La société civile réaffirme son refus de voir Ali Bongo en liberté, comme annoncé par les autorités de la transition. Des actions judiciaires doivent également être menées contre lui, comme elles le sont contre certains de ses proches. »
Contacté depuis la France, Me François Zimeray, avocat de la famille Bongo, a déclaré que la famille ne s’accrochait ni au pouvoir, ni aux actifs.
Elle est prête, dit-il à tourner la page.