Trois semaines environ après l’expropriation de sa filiale gabonaise Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), le groupe français Veolia a saisi vendredi une instance de la Banque Mondiale pour le règlement des différends relatifs aux investissements basé à Washington d’une demande de conciliation.
Il est reproché à la filiale française de causer des dommages à l’environnement, en sus de son mode de gestion décrié par le gouvernement gabonais.
Des accusations qui sont rejetées par Helman Le Pas de Sécheval, le secrétaire général de Veolia, apprend-on de nos confrères de BBC
« Ce n’est pas très crédible. Depuis l’origine, le gouvernement a deux représentants au conseil d’administration. Il a été capable de suivre tous ces sujets de qualité environnementale, de la gestion, faire procéder à tous les audits, avoir accès à des audits qui ont été faits dans le cadre de la concession », a déclaré M. de Sécheval.
Rappelant que Veolia ne possède que 51% de la SEEG, 49% étant détenues par des entreprises et des particuliers gabonais, il s’est dit surpris de cette accusation du gouvernement après une présence de 20 ans au conseil d’administration.