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Gambie: Yahya Jammeh en route pour la CPI ?

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jammehDepuis son élection à la tête de la Gambie à l’issue de la présidentielle du 02 décembre 2016, Adama Barrow conduit le pays vers un « nouveau changement ».

Dans ses premières déclarations, le nouvel homme fort de la Gambie assure que justice sera faite. Il n’exclut pas la possibilité de traduire Yahya Jammeh devant la Cour Pénale Internationale ( CPI).

Pourtant, le 25 octobre dernier, Jammeh et son gouvernement avaient annoncé le retrait de la Gambie de la CPI, accusant la Cour de passer sous silence les « crimes de guerre » des pays occidentaux et ne garder les Africains dans le viseur.

Isatou Touray, la candidate indépendante du scrutin présidentiel, s’est pour sa part prononcé sur la question, au micro de RFI: « Je constate que le président Jammeh est très mal à l’aise à cause des nombreuses et flagrantes violations des droits de l’homme dont il est responsable depuis des années. C’est pour cela qu’il prend une mesure aussi draconienne ».

Mais quels sont les chefs d’accusation qui pèsent sur Yahya Jammeh ?

En effet, en Juin 2016, trois hommes l’ont accusé « d’animosité envers les Mandingues », ethnie à laquelle appartient le chef de l’opposition, l’actuel chef d’État. Ils reprochent également à l’ex président et à ses autorités, « l’enlèvement » de Solo Sandeng, un dirigeant de l’opposition. Ce dernier à été arrêté lors d’une manifestation le 14 avril et décède lors de sa détention.

Ce qui alimente les accusations, c’est le discours de Jammeh, prononcé en  juin dernier où il a qualifié les Mandingue d’ « ennemis et d’étrangers » et menace de les « tuer un par un », d’après nos confrères de Koaci.

Les raisons avancées par Adama Barrow sont aussi nombreuses que diversifiées. Plusieurs autres chefs d’accusations de crimes commis envers le peuple gambien, en termes de droits de l’homme, pendant  ces 22 ans à la tête du pouvoir, pèsent également sur Jammeh.

Adama Barrow qui se trouve actuellement en transition, prévoit une possibilité de traduire son prédécesseur en justice dès la prise de ses fonctions en janvier 2017.




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