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Ghana : l’armée dément les rumeurs de coup d’État

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Face à la persistance de rumeurs ces derniers jours, les forces armées ghanéennes ont jugé nécessaire de publier un démenti officiel concernant un prétendu coup d’État. Ce contexte survient alors que les élections générales sont prévues pour décembre prochain.

Avec un calendrier électoral établi (sans le président sortant), le Ghana semble suivre un parcours démocratique stable. Cependant, les récents bouleversements politiques au Sahel pourraient-ils inspirer des ambitions à certains hauts gradés ? Dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, plusieurs régimes militaires célèbrent leur prise de pouvoir : à Niamey et à Bamako, des cérémonies ont eu lieu les 26 juillet et 18 août derniers, tandis qu’en Guinée et au Burkina Faso, des transitions à durée indéterminée sont en cours.

« Une menace croissante »

Alors que les démocraties côtières espèrent éviter un effet domino, le directeur exécutif de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IDEG), Emmanuel Akwetey, a suscité l’inquiétude au Ghana. Dans une interview avec JoyNews, Akwetey a déclaré que la démocratie ghanéenne faisait face à « une menace croissante qui nécessite une attention urgente ».

Ces propos ont suffi à alimenter une certaine paranoïa sur les réseaux sociaux, où des rumeurs ont circulé au sujet d’une conférence de presse supposée des forces de l’ordre menaçant de prendre le contrôle du pays en cas de troubles sociaux violents. Pour clarifier la situation, l’armée a publié un communiqué le 23 août, niant fermement toute intention de coup d’État.

Les autorités militaires ont réaffirmé leur engagement à respecter le processus politique visant à assurer une alternance démocratique, alors que le président Nana Akufo-Addo achève son second et dernier mandat constitutionnel. Dans un communiqué signé par le général Eric Aggrey-Quashie, porte-parole des forces armées ghanéennes, il est précisé que l’armée « s’opposera à toute tentative de prise de pouvoir illégale ».

Appel à la sérénité

Insistant sur leur attachement aux valeurs démocratiques, les forces armées ghanéennes ont appelé à des « élections pacifiques » et exhorté « toutes les parties prenantes » à œuvrer ensemble. Elles ont également demandé aux « groupes de la société civile et aux médias » de ne pas utiliser le nom de l’armée pour « alimenter les tensions politiques ». L’armée souhaite que les activités citoyennes légales se déroulent dans un climat de paix, de liberté et de sécurité.

Alors que Nana Akufo-Addo se prépare à quitter la scène politique, ses potentiels successeurs ne sont pas des inconnus. L’ancien président John Dramani Mahama, représentant le Congrès national démocratique (NDC), espère un retour. Il fera face dans les urnes à Mahamudu Bawumia, l’actuel vice-président et candidat du Nouveau parti patriotique (NPP), le parti au pouvoir.




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