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L’information fait choux gras dans la presse zimbabwéenne et chacun y va de son commentaire.
Grâce Mugabe, l’épouse du Président zimbabwéen a obtenu un doctorat en philosophie après seulement deux mois après son inscription à l’Université du Zimbabwe (UZ), où son mari Robert Mugabe est chancelier.
Un réel succès a priori mais qui fait polémiquer.
Selon les médias locaux, pour légitimer son diplôme, la Première dame soutient qu’ « elle a dû travailler dur pour gagner la maîtrise ».
Elle aurait, en effet, mené une étude sur les foyers pour enfants au Zimbabwe pour sa thèse. Mais le hic selon la presse locale, c’est que le Professeur Greg Linnington, conférencier de l’université, n’est pas d’accord.
Il soutient ainsi que la norme, pour obtenir un doctorat implique la rédaction d’une thèse qui pourrait souvent durer plusieurs années.
« Un doctorat consiste à écrire une thèse, après avoir eu une question de recherche préparée, faire la rédaction d’une proposition, puis la rédaction de la thèse où il faut faire des recherches, des critiques alors il peut être marqué, mais cela pourrait prendre quelques années. Le plus souvent cela prend un minimum de trois ans », a-t-il indiqué.
Cependant, souligne le Prof Linnington, « cela varie selon les personnes. Certains se contentent de faire une thèse tandis que d’autres pourraient le faire un avec un peu de travaux de cours, mais le plus souvent cela prend un minimum de trois ans ».
Secrétaire dans le bureau du président Robert Mugabe, elle serait ensuite devenue sa femme. Puis, femme d’affaires, détenant des exploitations de vaches laitières.
Depuis peu, Grace Mugabe s’est lancée en politique. Elle est candidate au poste de présidente de la ligue des femmes du Zanu-PF, le parti au pouvoir. Ce poste lui permettra de siéger au bureau politique du parti.
Pour un observateur de la scène politique au Zimbabwe, « il ne fait aucun doute, Robert Mugabe est en train de préparer sa femme à sa succession ».
