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Guerre au Soudan : Washington condamne les deux belligérants

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Quelques jours après avoir sanctionné le chef des paramilitaires, les États-Unis ont annoncé ce jeudi 16 janvier des sanctions contre le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhan, tout en regrettant que les efforts de Washington n’ont pas abouti à mettre fin au conflit qui ravage ce pays d’Afrique de l’Est.

« Prises ensemble, ces sanctions soulignent l’opinion des États-Unis selon laquelle aucun des deux hommes n’est apte à gouverner un futur Soudan pacifique », a indiqué Antony Blinken.

Alors que l’administration Biden se retire, Antony Blinken a exprimé de « vrais regrets » de ne pas avoir réussi à mettre fin à la guerre au Soudan malgré sa forte implication dans ce dossier. Le Secrétaire d’Etat américain s’en remet à l’administration du président élu Donald Trump pour y parvenir.

Il a insisté sur le fait que « les États-Unis restent déterminés à demander des comptes aux responsables des atrocités commises au Soudan et à soutenir une transition démocratique et civile ».

Pour le ministère soudanais des Affaires étrangères, les sanctions américaines sont « immorales et expriment seulement de la confusion et un faible sens de la justice ».

Au Soudan, les populations civiles paient le plus lourd tribut dans ce conflit opposant l’armée dirigée par le général al-Burhan aux paramilitaires des FSR, depuis avril 2023.




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