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Plus de peur que de mal. Le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS), qui redoutait vendredi, que des policiers ivoiriens ne procèdent en Turquie à « l’enlèvement et l’extradition » de leur leader, Guillaume Soro, a affirmé samedi que ce dernier est « hors de danger et en sécurité ».
Véritable incident significatif ou exercice de communication ?
En tout cas, les autorités ivoiriennes ne se sont pas prononcées sur la question à ce stade.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le GPS a publié deux communiqués en moins de 24H.
Le premier pour condamner la préparation d’une « opération illégale et arbitraire » qui aurait eu comme objectif l’arrestation, vendredi 3 novembre, de l’ancien Premier Ministre ivoirien à l’aéroport d’Istanbul à « 11H35 » précisément, indique le document.
Un second communiqué publié le samedi matin fait savoir que Guillaume Soro est « hors de danger », « en sécurité », qu’il se « porte bien » après ce qui est qualifié une nouvelle fois de « tentative d’enlèvement et d’extradition », sans plus de détail.
L’ancien président de l’Assemblée Nationale est en exil depuis la fin de l’année 2019. Il avait fait part de son intention de se présenter pour la présidentielle de 2020, mais sa candidature a été rejeté en raison d’une condamnation à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics.
En juin 2021, il était condamné par contumace à la prison à perpétuité dans une autre affaire. Condamnations qu’il juge « politiques » et infondées.
En mai 2023, l’ancien allié d’Alassane Ouatarra pendant les années de crises politiques en Côte d’Ivoire, avait laissé entendre qu’il pourrait être candidat à l’élection de 2025.
