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Guillaume Soro fait son mea-culpa au peuple ivoirien

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Le président du Parlement ivoirien, Guillaume Soro s’est rendu lundi au domicile d’Aboudramane Sangaré afin de présenter à la famille éplorée, ses condoléances. Aboudramane Sangaré, est effet membre fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI) et ex-ministre des Affaires Étrangères sous Laurent Gbagbo, est décédé samedi 3 novembre à la clinique Farah d’Abidjan- Marcory.

Bien qu’étant divisés sur plusieurs points de vue, les acteurs politiques ivoiriens ont réussi à se réunir pour saluer la mémoire du défunt Sangaré.  M Soro, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu au domicile de l’illustre disparu, où se trouvait aussi l’ex première dame Simone Gbagbo, pour saluer la famille mortuaire.

En marge des hommages en la mémoire de Sangaré, le président de l’Assemblée a saisi l’occasion pour présenter ses excuses publiques pour tout ce qui est arrivé au pays et à la population pendant la crise.

«Je sais qu’à partir de 2010, 2011 je ne l’avais (Sangaré) plus revu et il serait malheureux de ne pas évoquer cet épisode ici. Ça été quelque chose de très difficile et je suis ici devant la famille, je sais que le défunt a eu des moments très difficiles surtout après l’arrestation du 11 avril. Donc je voudrais à l’occasion de son décès personnellement et publiquement vous présenter mon pardon parce que je sais que vous avez souffert dans votre chair, vous avez été triste », a-t-il déclaré.

« Aujourd’hui je suis devant vous, c’est inutile de jouer à l’hypocrite de venir saluer et de partir si comme de rien n’était. Pour ceux qui ont souffert et qui m’en ont voulu, je vous demande pardon. Oui ça été un épisode difficile pour notre pays. Aujourd’hui devant sa dépouille, je suis là pour vous présenter mon pardon. À tous ceux qui sont ici et qui ont souffert de ma gouvernance, de mes actions en tant que premier ministre, je vous demande pardon. Je pense qu’à l’occasion de ses funérailles, il nous faut avoir le courage, l’énergie et la force de regarder l’avenir de notre pays et de faire la réconciliation », a conclu Guillaume Soro.

 




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