Selon les autorités de la Guinée équatoriale, les quinze mercenaires, tous de nationalités tchadiennes ont été remis aux autorités de leur pays après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle, le 28 aout dernier. Les quinze hommes étaient accusés d’avoir participé à une tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017. Ils ont ensuite été rapatriés vers le Tchad.
Le ministre de la Sécurité de l’époque, Nicolas Obama Nchama, avait déclaré le 3 janvier 2018 qu’un « coup d’État » avait été déjoué par les autorités. Selon lui, un groupe de mercenaires étrangers, comprenant des Tchadiens, Soudanais et Centrafricains, avait planifié d’attaquer le président qui se trouvait au palais présidentiel de Koete à Mongomo pour les fêtes de fin d’année.
En mars 2019, un procès avait été ouvert à Bata, la capitale économique, contre plus de 130 personnes accusées d’être impliquées dans cette tentative de coup d’État. Les inculpés faisaient face à des charges de « trahison et atteinte à la personne du chef de l’État », ainsi que de « terrorisme et détention d’armes et de munitions ». En juin 2019, les condamnations allaient de trois ans à 90 ans de prison.
Essama Aloubou