Une opposition muselée, des libertés restreintes, un pouvoir verrouillé…Venu au pouvoir en héros après avoir renversé Alpha Condé, écrit Beninwebtv, Mamadi Doumbouya laisse désormais planer des doutes sur ses véritables intentions.
« Si son coup d’État de septembre 2021 avait suscité la méfiance de la Cedeao et de la communauté internationale, Mamadi Doumbouya n’avait pas été soumis à une forte pression diplomatique, contrairement aux putschistes du Sahel », introduit notre contre en ligne.
Mais alors que l’heure approche de restituer le pouvoir aux civils, souligne le site, « les incertitudes restent nombreuses ».
« Bien que la date de l’élection présidentielle n’ait pas encore été fixée, une nouvelle Constitution, déjà source de débats, devrait être adoptée avant la fin de l’année 2024 ».
En parallèle, la légitimité d’une éventuelle candidature de Mamadi Doumbouya commence à se dessiner.
En effet, appuie notre source, « la possibilité d’une candidature de Mamadi Doumbouya ravive des comparaisons avec Moussa Dadis Camara », autre chef militaire ayant tenté de transformer un coup d’État en ambition politique.
Pour rappel, alors dirigeant la Guinée de décembre 2008 à janvier 2010, Dadis Camara avait cherché à s’imposer comme président légitime avant de sombrer dans le chaos.
Ses ambitions politiques avaient conduit au massacre du 28 septembre 2009, pour lequel il a été condamné à 20 ans de prison en juillet 2024.
Selon Beninwebtv, si Doumbouya est moins flamboyant que son prédécesseur, leurs trajectoires révèlent des similitudes inquiétantes, et « le risque d’une répétition de l’histoire n’est pas à écarter ».